Le végétal interprète le « chant de l’Alzette », il crée le lien entre ce que l’on perçoit, la fréquence sonore, et ce que l’on entend, la chute d’eau.

Le projet de jardin entend jouer des particularités identitaires du site et vise à créer un équilibre plus juste entre les infrastructures minérales dominantes, l’Alzette, le végétal et l’homme. La présence invisible mais acoustique de l’Alzette est mise en scène au travers d’une trame qui imprime au sol le dessin caractéristique d’une fréquence sonore en découpant l’espace en chambres végétales monochromes, reprenant les sept couleurs de l’arc-en-ciel. Selon Isaac Newton, un lien existe entre la couleur et la musique, qu’il analyse dans son ouvrage « Opticks » publié en 1704, où il détaille une manière originale de concevoir le spectre des couleurs en reliant les règles fondamentales de la lumière à celle de la gamme musicale, composée de sept notes. L’onde sonore est également évoquée par un ruban d’osier aérien, le végétal se met à interpréter le « chant de l’Alzette » …

Le projet est en majeure partie conçu à base de matériaux biosourcés, un nombre important des composantes provient de filières de réemploi et l’ensemble est revalorisable ou recyclable.