Cette fabrique massive est un espace, qui exacerbe l’expérience d’intériorité, plaçant le public dans une promiscuité abritée des rumeurs du monde.
Siegfried provoque l’engloutissement de Mélusine, sa bien-aimée, après l’avoir observée par le trou de la serrure. La jeune femme considérait l’espace de la chambre comme le garant du secret. Dans le parc urbain, un objet massif est placé, ne laissant rien voir de la nature intérieure de l’installation. Il s’agit d’un espace confiné, percé de lucarnes discrètes, permettant d’observer partiellement l’extérieur sans être vu (et vice versa).
L’architecture reprend l’héritage des anciennes fortifications de la ville qui se dressaient ici. Sa configuration longiligne en fait à la fois un espace de circulation et de halte. Sous le ciel, unique élément extérieur à pénétrer, un vis-à-vis de deux longues rangées de bancs, qui invite à la rencontre.