Ce coin de verdure qui grignote petit à petit un des symboles de la consommation alimentaire de masse, est un appel à repenser un système alimentaire plus durable, à soutenir les producteurs locaux et à créer des liens avec notre assiette. Il nous questionne sur notre modèle alimentaire actuel où la production agricole est responsable d’environ 20% des émissions de gaz à effet de serre et de 70 à 80% de la déforestation dans le monde, via l’élevage intensif, la production de soja, d’huile de palme et l’agriculture vivrière (source : WWF). Comment pourrions-nous repenser notre approche de l’alimentation pour un futur plus durable ?

Ce micro-jardin aspire à un avenir où les villes seront des écosystèmes alimentaires vivants, où chaque balcon, chaque parc, chaque toit, chaque rebord de fenêtre, chaque espace vacant, pourrait contribuer à tisser une ceinture alimentaire et devenir une source de nourriture fraîche et locale. C’est une vision inspirante d’une ville de demain où les communautés se réapproprient leur alimentation de manière créative et solidaire où l’alimentation est locale, durable et partagée, où chaque graine plantée est un acte de résistance contre l’industrialisation de notre alimentation. Militer pour une plus grande souveraineté alimentaire des villes, c’est l’invitation à redevenir acteurs de notre assiette, à rétablir un lien essentiel entre les habitants, les producteurs et la terre qui les nourrit.

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