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Les architectes-paysagistes lauréats français à l’honneur à la Résidence de l’Ambassadeur du Luxembourg à Paris

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Ce jeudi 5 décembre 2024, la LUGA a eu l’honneur d’être reçue à la Résidence de S.E.M. Marc Ungeheuer, Ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg à Paris, à l’occasion d’une rencontre avec les architectes-paysagistes français sélectionnés pour participer à l’exposition plein air LUGA 2025.

Cet évènement fut une occasion privilégiée de présenter cette manifestation d’envergure et de renforcer les liens de collaboration entre la France et le Luxembourg dans le domaine de l’architecture paysagère et de la création artistique.

Dans le cadre de l’appel à candidatures international lancé en 2022 par la LUGA, 10 jardins internationaux ont été retenus. Parmi ces projets, six bureaux d’architectes-paysagistes français ont su convaincre un jury composé de professionnels et d’experts internationaux.

Ces réalisations jalonneront le parcours de plus de 11 km, qui emprunte la ceinture verte de la ville de Luxembourg, mettant en scène le thème de l’exposition « Rendre visible l’invisible ». Ce thème sera interprété de manière diverse et originale par des créateurs venus de France, du Luxembourg, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique ainsi que d’autres pays.

Parmi les créations paysagères françaises, les concepteurs ont eu l’occasion de présenter leurs jardins urbains, illustrant des interprétations uniques et innovantes du thème « Rendre visible l’invisible » :

  • L’Atelier Faber, Luca Antognoli et Gabriel Pontoizeau ont présenté Solum, une installation paysagère et spatiale qui met en lumière l’importance de la perméabilité des sols dans la gestion du cycle de l’eau. Conçue à partir de roseaux et de grès luxembourgeois, cette structure est implantée sur le site d’un ancien puits à Luxembourg-ville. L’œuvre interroge le visiteur sur la reconquête des sols inertes par le vivant, processus qui restaure leur caractère poreux essentiel pour prévenir les sécheresses et les inondations.
©Atelier Faber

 

  • Racine Carrée, Mathieu Allain, a présenté Le chant de l’Alzette, une installation réalisée en collaboration avec l’Atelier Ty Maap de Thomas Van Eeckhout. Ce projet s’ancre dans les particularités identitaires du site et vise à créer un équilibre harmonieux entre les infrastructures minérales dominantes, l’Alzette, le végétal et l’humain.La présence invisible mais acoustique de l’Alzette est mise en valeur à travers une trame au sol représentant le dessin caractéristique d’une fréquence sonore. Conçu majoritairement à partir de matériaux biosourcés, le projet intègre des composantes issues de filières de réemploi, tout en étant entièrement revalorisable et recyclable.

©Racine Carrée & Atelier Ty Maap

 

  • Atelier LJN, Richard Mariotte a présenté Les périscopes, un jardin urbain qui invite à travers ses miroirs interactifs à poser un regard nouveau sur le rocher du Bock, son histoire et sa flore à travers le prisme d’un dispositif optique.

©Atelier LJN

 

  • Atelier eem et Paysarchitectures, Gilles Brusset à présenté Racines du futur, un jardin éphémère qui combine création sculpturale, usages variés et croissance végétale exubérante. Ce projet se déploie en trois phases : d’abord, le sol fertile est restauré ; ensuite, des racines gigantesques émergent du coteau ; enfin, des volubiles s’enroulent majestueusement vers le ciel. En accélérant symboliquement le temps, cette installation invite à imaginer une reconquête spectaculaire de la vallée de l’Alzette par la nature.

©Atelier eem & Paysarchitectures

 

  • Oupapo, Luc Meinrad a présenté Après l’effondrement, un paysage chaotique résulte d’un effondrement rocheux, mais le pouvoir cautérisant de la colonisation végétale crée un lieu paradoxalement hospitalier. En s’appuyant sur la géomorphologie du site (le pied de falaise), le jardin Après l’effondrement s’organise autour d’un éboulis. C’est un jardin de reconquête, qui met en scène le pouvoir réparateur de la colonisation végétale.
©OUPAPO

 

  • Atelier du Vivant, Cyril Servettaz, représenté par Ann Muller, a présenté Tryptique, un jardin urbain, qui a pour but de mettre en valeur, d’amplifier et de questionner les interrelations entre trois processus: le développement des plantes spontanées, la fructification des arbres fruitiers et le maillage tissé par les insectes pollinisateurs.
©Atelier du Vivant

 

Nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude à S.E.M. Marc Ungeheuer pour son invitation et son soutien dans la promotion de la LUGA en France. Nos remerciements vont également à M. Georges Eischen, Chef de mission adjoint à l’Ambassade du Grand-Duché de Luxembourg à Paris, pour son accueil chaleureux et son engagement à faire rayonner cet événement.

La LUGA 2025 promet d’être une plateforme unique de création et de dialogue, mettant en lumière les talents des paysagistes et l’importance des espaces verts dans nos sociétés urbaines. Cette rencontre à Paris marque une étape importante dans la préparation de l’exposition et dans l’établissement de passerelles culturelles entre la France et le Luxembourg.